Après avoir été sacrée miss ronde Bas-Rhin et deuxième dauphine de miss ronde Alsace, cette Haguenovienne de 33 ans a appris qu’elle était également miss ronde univers. La nouvelle est tombée ce jeudi 9 mai, la journée internationale contre les régimes. Elle est très fière, car ainsi elle fait parler de sa belle région.
Son corps, comme un parchemin
C’est « son héritage » familial. Sa mère et sa grand-mère étaient rondes et chacune de ses vergetures parle de ses trois enfants. Avec toutes ces victoires, Debby Gallien-Badii a gagné confiance en elle et elle est aujourd’hui complètement décomplexée. Elle a un emploi du temps très chargé, de nombreux projets se profilent à l’horizon. À long terme, elle aimerait intervenir dans les écoles pour sensibiliser les plus jeunes sur les problèmes de société, dont la grossophobie. Les moqueries que peut subir un enfant sur son poids peuvent à tout jamais le traumatiser à l’âge adulte.
Qu’est-ce que la grossophobie ?
Le mot il est vrai est assez nouveau. Il a été remis sur le devant de la scène par des militantes, en particulier par le collectif « gras politique » sur les réseaux sociaux. L’emploi récent de ce terme souligne une réelle prise de conscience. Un homme très gros va être insulté, discriminé dans son travail, mais il le sera moins par son apparence physique. Personne ne lui reprochera d’être moche. Alors que pour une femme en surpoids, elle est directement jugée, moquée. Depuis tout temps, elle doit plaire à l’homme et avec les kilos en trop elle ne remplit pas son rôle de femme.
Il est illégal de discriminer une personne sur son poids. Pourtant actuellement la grossophobie est très présente et notamment dans le milieu professionnel. Elle est tolérée dans la société et on peut s’en rendre compte en lisant les nombreuses injures de haine sur les réseaux sociaux vis-à-vis des mannequins rondes. Les choses n’évoluent guère, c’est triste et très réducteur.
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