L’ADN de l’étudiante disparue début septembre au nord de Strasbourg a été retrouvé dans des taches de sang présentes sur le manche d’une scie appartenant au suspect Jean Marc Reiser. Des révélations précisées ce jeudi par une source proche du dossier. Le suspect n’a pas pu justifier la présence de l’ADN de Sophie le Tan.
Étudiante à l’université de Strasbourg
Disparue le 7 septembre dernier, cette jeune fille s’apprêtait à entrer en troisième année de licence en économie et gestion. Elle avait rendez-vous dans la matinée de sa disparition avec un homme pour visiter un appartement à Schiltigheim dans le Bas-Rhin. Un homme de 58 avait été mis en examen dix jours plus tard pour assassinat, enlèvement et séquestration. Il avait été écroué. Le suspect a des antécédents judiciaires. Il avait été condamné en mai 2003 en appel à 15 ans de prison pour deux viols, dont un aggravé, sous la menace d’une arme. Il avait été acquitté en 2001 pour une disparition déjà à Strasbourg d’une jeune fille de 23 ans en 1987.
L’étau pourrait se resserrer contre le suspect
Malgré les nombreuses fouilles, les battues dans la région, la jeune fille n’a jamais été retrouvée. Elle a disparu le 7 septembre 2018 tout près de Strasbourg. Plus de six mois après cette disparition, l’unique suspect est aujourd’hui devant une preuve qui pourrait être déterminante et peut-être l’accabler. L’ADN de la jeune fille a en effet été retrouvé sur une scie lui appartenant. La famille est très déçue que le suspect face à cette nouvelle preuve n’ait pas encore fait des aveux. Elle voudrait enfin savoir la vérité, aujourd’hui, c’est ce qu’ils attendent. Les preuves s’accumulent contre Jean Marc Reiser dans l’affaire de la disparition de Sophie le Tan, finira-t-il par dire la vérité ?
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