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Les Français dorment de moins en moins comme nous l’explique Santé Publique France. Constat alarmant lorsqu’on sait qu’en moyenne, il faut dormir 7 h par nuit minimum. Un tiers des Français ne dormirait même pas ce temps-là. On estime à 6 h 42 leur temps de sommeil.
Des conséquences importantes sur le corps
Plusieurs études ont démontré que le manque de sommeil serait fortement lié à des risques plus élevés de maladies chroniques comme le diabète, l’obésité, les maladies cardio-vasculaires, la dépression, l’irritabilité qui perturbe les relations sociales et la qualité de vie, le travail ainsi que des risques plus importants d’accidents en lien avec le manque de vigilance pendant la journée.
Travail de nuit, temps de trajet, technologie : moins de temps pour le sommeil
Le travail nocturne participe à la faible durée de sommeil. Les Français sont plus nombreux à travailler de nuit.
- Le nombre de travailleurs de nuit est passé de 3.3 millions en 1990 à 4.3 millions aujourd’hui.
- Un autre facteur qui influence le temps de sommeil : le temps de trajet.
- Que ce soit dans les grandes villes, ou dans les zones rurales où la durée s’estime entre deux et trois heures dues au travail qui est de plus en plus éloigné.
- On constate que les Français partiraient de plus en plus tôt et rentreraient de plus en plus tard, ce qui empièterait sur leur temps de sommeil.
Enfin, la technologie est pointée du doigt. Les smartphones, tablettes, ordinateurs sont utilisés à toutes heures de la journée et de la soirée. Il est d’ailleurs conseillé d’éteindre son mobile pendant la nuit ou d’éteindre la sonnerie et de l’éloigner de l’endroit où l’on dort afin de ne pas perturber le sommeil.
Des conseils pour bien dormir
Il existe plusieurs règles simples comme dormir dans le noir et dans une pièce avec une température autour des 18 degrés.
Il est aussi recommandé d’instaurer une sieste dans son quotidien de 20 à 30 minutes par jour, même au travail. Le recul du début des cours pour les lycéens et les étudiants apparait également comme une solution afin de « redonner sa chance au sommeil » soulignent les spécialistes dans le BEH.
Les fumeurs quotidiens, qu’ils soient peu ou fortement dépendants, sont fréquemment de courts dormeurs
L’étude dans le BEH
Enfin, un lien entre le tabagisme et la qualité du sommeil a été établi. On sait aussi qu’ils sont plus touchés par les risques d’insomnie. Ce nouvel élément pourra être utilisé comme un argument pour l’arrêt du tabac.
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