Sommaire
- 1 Le numéro SIRET, le sésame des entreprises
- 2 Le mode d’attribution du SIRET d’une entreprise, un long processus en perspective
- 3 Le vocabulaire de l’immatriculation d’entreprise
- 4 Création d’une entreprise individuelle, les coûts à prévoir
- 5 Constitution d’une société, les frais à débourser
- 6 Créer son entreprise, quelles sont les motivations des jeunes ?
D’après un sondage récemment réalisé par OpinionWay, les jeunes Français âgés de 18 à 30 ans s’intéressent de près à la création d’entreprise. Les chiffres sont d’autant plus encourageants, car plus de 40% d’entre eux projettent de créer leur société. Certes, entreprendre n’est pas une mince affaire, qui plus est, il leur faudra faire face à des défis majeurs. Néanmoins, les futurs entrepreneurs restent optimistes et tentent par tous les moyens de remédier aux crises sociales. Près de 60% des jeunes en sont convaincus : créer sa boîte est le meilleur moyen de faire bouger les choses. Et malgré leur jeune âge, ils ne sont pas naïfs et misent sur les projets économiquement viables tout en impactant positivement l’environnement. Il est donc important de maîtriser les bases de la création d’entreprise, notamment en ce qui concerne les conditions d’obtention de l’indispensable numéro SIRET.
Le numéro SIRET, le sésame des entreprises
Bon nombre de jeunes entrepreneurs œuvrent pour de nobles causes comme celle de créer une entreprise solidaire qui collecterait les produits alimentaires toujours propres à la consommation, mais destinés à être jetés. Toutefois, avant de se réaliser leurs ambitions, les jeunes dirigeants devront obtenir le numéro SIRET qui prouve le caractère légal de leur entreprise.
En d’autres termes, c’est l’immatriculation de l’entreprise, car il n’est pas permis d’émettre des factures ni des actes de commerce sans avoir les numéros de SIREN et SIRET. D’ailleurs, pour vous accompagner dans le processus de création d’entreprise, fiez-vous aux plateformes web spécialisées comme Pole-autoentrepreneur.com qui sont axées sur les informations sur le statut d’autoentrepreneur. Il est notamment possible de procéder à la création de sa mico-entreprise via un formulaire en ligne, de modifier son statut ou de déclarer la cessation de l’activité.
En pratique, le numéro SIRET (Système d’Identification du Répertoire des Établissements) est composé de 14 chiffres dont les 9 premiers sont le numéro SIREN tandis que les 5 derniers constituent le NIC (Numéro Interne de Classement).
Le numéro SIRET doit être apposé sur les factures ainsi que sur les documents officiels émis par l’entreprise : les cartes de visite, les devis. N’oubliez pas de mentionner ce numéro sur le site Web ainsi que sur les papiers en-tête.
Le mode d’attribution du SIRET d’une entreprise, un long processus en perspective
Concrètement, le numéro SIRET est attribué pour achever les démarches obligatoires à la création d’entreprise. Ce précieux sésame est attribué à la suite de l’immatriculation de l’activité auprès du Centre de Formalités des Entreprises ou CFE.
Votre demande sera ensuite transférée à l’INSEE qui se charge d’envoyer le certificat d’inscription au répertoire Sirene. À noter que ces démarches sont toujours réalisées dans le cadre de la création d’entreprise. Si cette dernière ouvre un autre établissement, elle obtiendra un nouveau numéro SIRET, moyennant la déclaration de la nouvelle adresse auprès du CFE. En revanche, selon la loi 1901, une association est tenue de s’immatriculer auprès de la Préfecture. Elle se verra attribuer les numéros SIREN et SIRET par l’INSEE, dès lors, l’association est considérée comme une personnalité morale.
Le vocabulaire de l’immatriculation d’entreprise
Pour les jeunes et les moins jeunes qui projettent de se lancer dans l’entrepreneuriat, il est conseillé de connaître le vocabulaire de l’immatriculation. Ainsi, le numéro SIREN (à 9 chiffres) est la preuve légale de l’existence de votre entreprise. Comptez également sur le SIRET qui se réfère à l’activité déclarée.
Quoi qu’il en soit, ces deux numéros sont obligatoirement mentionnés dans le Kbis qui est le document officiel prouvant que la société a bien été immatriculée. S’il s’agit d’une entreprise individuelle, c’est le document Kbis qui mentionnera les numéros SIREN et SIRET. À proprement parler, l’attribution du SIREN et du SIRET ne se fait pas au hasard puisque l’INSEE se réfère à un registre national dénommé le Répertoire SIRENE.
Création d’une entreprise individuelle, les coûts à prévoir
Les tarifs de création d’une entreprise varient en fonction du type d’entreprise. Ainsi, pour une entreprise individuelle à vocation commerciale, l’immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) coûte 25,34 euros.
Par ailleurs, si elle relève du régime micro-social, l’immatriculation est gratuite. Dans le cas d’une entreprise artisanale, il faudra débourser 130 euros en moyenne pour l’immatriculer au Répertoire des métiers (RM). De même, s’il s’agit d’une entreprise artisanale relevant du régime micro-social, l’immatriculation est gratuite.
En revanche, il faudra prévoir 250 euros en moyenne pour le Stage de Préparation à l’Installation (SPI). Certains artisans peuvent se voir rembourser ses frais, mais cela se fera en fonction des cas. Quant au professionnel libéral, l’inscription à l’Urssaf est gratuite. Pour l’agent commercial, l’immatriculation au Registre Spécial des Agents Commerciaux (RSAC) coûte 25,19 euros.
Constitution d’une société, les frais à débourser
Dans le cadre d’une constitution de société (SARL, EURL, SNC, Sociétés civiles), les démarches impliquent la publication dans le journal d’annonces légales : 200 euros en moyenne. À cela s’ajoutent les frais d’immatriculation au Registre du commerce et des sociétés (39,42 euros), l’immatriculation au Répertoire des métiers (130 euros) ainsi que la déclaration des bénéficiaires effectifs (23,62 euros).
Dans le cas d’une SA ou d’une SAS, les frais de publication dans le journal d’annonces légales s’élèvent à près de 230 euros. Comptez également l’immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés (39,42 euros), l’immatriculation au Répertoire des métiers (130 euros), la déclaration des bénéficiaires effectifs de la société (23,62 euros). Rappelons que ces montants sont mentionnés à titre indicatif puisqu’ils varient en fonction des départements.
S’il s’agit d’une constitution d’une association, il faut savoir que l’insertion au Journal officiel des associations et des fondations d’entreprises coûte 44 euros, voire 150 euros (si plus de 1000 caractères). L’inscription au greffe du Tribunal de Commerce est gratuite, tandis que la déclaration des bénéficiaires effectifs de l’association requiert 23,62 euros.
Créer son entreprise, quelles sont les motivations des jeunes ?
Même si le fait d’entreprendre n’est pas si facile, les jeunes ne se découragent pas. 60% d’entre eux veulent créer leur entreprise. 51% aspirent à garder leur liberté tandis que les 36% rêvent de créer d’autres emplois.
Quoi qu’il en soit, 53% des jeunes préfèrent devenir patrons plutôt que rester salariés. Quant aux 43%, ils veulent se lancer dans l’entrepreneuriat pour éviter la monotonie ou l’ennui. Bref, avec une ténacité à toute épreuve, les futurs entrepreneurs sont amenés à réaliser de grandes choses.
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