En 2017, une étude a mis en évidence une situation des plus inquiétantes, plus de 11 millions de décès dans le monde seraient attribuables à une mauvaise alimentation, soit plus d’un décès sur cinq. Mal manger tue, c’est une réalité. Trop de sel, de gras, de sucre et pas assez de céréales complètes et une ration de fruits trop basse.

Cette étude est un signe d’alarme

L’étude publiée ce jeudi porte sur plus de 195 pays. La quasi-totalité des décès recensés a été provoquée par des maladies cardio-vasculaires, des cancers et le diabète de type 2 souvent associé à l’obésité et aux modes de vie comme la sédentarité. Les boissons sucrées, la viande transformée et le sel sont aujourd’hui beaucoup trop consommés. Pour réduire les risques liés à cette alimentation déséquilibrée, il est recommandé de manger moins de viande rouge, seulement deux à trois fois par semaine. Il faut également consommer cinq fruits et légumes par jour, des fruits à coque comme des noix, des amandes ou encore des céréales complètes. La France fait partie des pays où le taux de décès liés à une mauvaise alimentation est le plus bas avec l’Espagne, le Japon et Israël.

Une bonne alimentation, une évidence pour la santé

Aujourd’hui, on sait avec certitude que la nourriture que nous ingérons au quotidien est responsable de notre bonne ou mauvaise santé. Les catastrophes naturelles nous inquiètent ainsi que certaines maladies comme les cancers, le sida, la tuberculose. Pourtant ce sont loin d’être les principales causes de mortalité dans le monde. Celles-ci sont proches de nous et elles se trouvent dans le contenu de nos assiettes. Le régime alimentaire est en effet responsable de plus d’un décès sur cinq d’après un rapport publié dans le magazine Lancet. En dépit de nombreux progrès, nous sommes confrontés à certains problèmes récurrents comme l’obésité, les problèmes cardiaques, l’hypertension, le diabète de type 2. Prendre conscience que notre mode alimentaire est déterminant pour notre santé est absolument nécessaire pour mieux vivre et plus longtemps.