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Décidément, les représailles entre les Etats-Unis et la Chine prennent de plus en plus d’ampleur. Si Donald Trump prévoit l’application de droits de douane supplémentaires sur les produits chinois, la Chine a volontairement laissé chuter sa devise par rapport au dollar. Cette guerre commerciale, qui perdure, a des impacts considérables sur l’économie mondiale. Ajoutez-y les aléas du Brexit qui bouleversent la stabilité de l’économie de la zone Europe et vous obtenez un cocktail explosif !
L’économie mondiale, de plus en plus fragilisée
Les tensions entre les Etats-Unis et la Chine ont repris malgré la trêve annoncée au G20 d’Osaka. En effet, le président américain et son homologue chinois avaient pourtant décidé la reprise des négociations. Même le FMI et l’OCDE tirent la sonnette d’alarme, car cette guerre commerciale fragilise fortement la croissance mondiale. Le Fonds Monétaire International a même affirmé que, pour 2019, l’économie mondiale baissera à 3,2%. Même l’économie américaine commence à s’essouffler, comme le prouve une baisse significative des exportations. L’économie mondiale est tellement fragile que la Réserve Fédérale a décidé de baisser ses taux d’intérêts…
L’Allemagne et le Mexique, des victimes collatérales
Les tensions qui persistent entre les Etats-Unis et la Chine n’épargnent aucun pays. Même l’économie allemande a enregistré une baisse importante depuis les quatre derniers trimestres. Ce pays figure également dans la ligne de mire des Etats-Unis et pour cause, il est accusé de manipulation de change. De son côté, le Mexique a enregistré un déficit commercial de 82 milliards de dollars, et la crise commerciale touche aussi le Japon qui doit remédier à un déficit économique de 68 milliards de dollars.
La guerre sino-américaine n’a pas encore ébranlé l’économie française
Si l’Allemagne commence à subir les échos des représailles entre les Etats-Unis et la Chine, l’économie française semble tenir bon. En tout cas, le pays continue d’exporter des produits de luxe ou culturels. L’Hexagone maintient son image basée sur la qualité et le luxe, il n’empêche que les incertitudes de la bourse ne sont pas toujours rassurantes. Les économistes craignent même un effondrement des marchés financiers. De plus, tous craignent la riposte de Donald Trump suite à l’application des lois françaises Gafa.
L’économie de la Suisse connaît une bonne stabilité
Malgré des reculs de l’indice des affaires durant ces derniers mois, l’économie helvétique est désormais stable. Bien évidemment, l’industrie est touchée par le contexte international. Quant aux entreprises, elles doivent faire face à une baisse des commandes. En revanche, le commerce de détail n’a pas vraiment connu de baisse significative. Il en est de même du secteur de la construction. Les sociétés financières et les assureurs peuvent se féliciter d’une bonne croissance de leurs chiffres d’affaires. La crise mondiale ne semble pas toucher la restauration ainsi que les prestataires de services basés en Suisse, il est évident que ce pays reste une référence pour les entreprises.
Quel est l’avenir des entreprises nouvellement créés en Suisse ?
Malgré une économie mondiale fébrile, de nombreuses entreprises sont créées chaque jour. Certaines sont domiciliées à l’étranger afin de bénéficier des avantages des marchés dynamiques. Dans ce sens, la Suisse intéresse particulièrement les investisseurs qui n’hésitent pas à y implanter leur siège. Pour leur faciliter la tâche, les professionnels comme Swiss Company & Trust SA propose des services de création, de constitution et d’administration de sociétés à Lucerne, à Zoug et à Genève : ses prestations incluent également des conseils financiers, fiscaux et juridiques. Pour de plus amples renseignements, vous pouvez consulter le site https://my-swiss-company.com/fr/.
Pour l’heure, les tensions sino-américaines n’entravent pas la création de sociétés en Suisse. Ce pays séduit surtout pour sa stabilité politique, pour une faible imposition des sociétés et par un cadre de travail agréable. Il ne faut pas oublier la qualité de vie et les infrastructures modernes qui contribuent à augmenter la productivité.
Implanter son entreprise sur le sol helvétique : les conseils pratiques
Si créer une entreprise en Suisse vous permettrait de bénéficier d’avantages fiscaux considérables, il faut d’abord entamer les démarches incontournables comme l’analyse du marché, l’élaboration du business plan, le choix de la forme juridique, l’inscription au registre du commerce, la propriété intellectuelle.
Pour de nombreux chefs d’entreprises, le recours aux services d’une fiduciaire en Suisse est plus qu’indispensable. Ainsi, ils ne sont pas confrontés aux éventuelles difficultés qui peuvent survenir durant le processus de création ou l’implantation de leurs sociétés. Ils pourront ainsi évoluer sur un marché très attrayant et particulièrement dynamique. Rappelons que la fiduciaire peut se charger des tâches administratives récurrentes.
L’ouverture d’une SARL en Suisse, les démarches obligatoires
Pour se tenir loin des tensions engendrées par le conflit commercial entre la Chine et les Etats-Unis, beaucoup d’entreprises s’exilent sur le sol helvétique. Les SARL y sont créées chaque jour, il est donc important de faire le point sur les démarches à suivre pour ouvrir une Société à Responsabilité Limitée en Suisse.
- La rédaction et la signature de l’acte constitutif ainsi que des statuts
- L’inscription au registre du commerce
- La Déclaration Stampa
- La Déclaration Lex Friedrich
Dans la Déclaration Stampa, l’entreprise mentionne qu’aucun avantage particulier n’est prévu pour ses fondateurs. Quant à la Déclaration Lex Friedrich, elle est requise pour vérifier que la société ne viole pas la Loi Fédérale qui porte sur l’acquisition de biens immobiliers par des personnes qui résident à l’étranger.
Administration de sociétés commerciales : pourquoi se fier à une fiduciaire en Suisse ?
Pour répondre efficacement aux besoins des entreprises, les fiduciaires basées en Suisse proposent des prestations personnalisées qui comprennent les tâches administratives comme la gestion de la compatibilité et des déclarations fiscales. Ajoutez-y l’audit, la révision des comptes, la déclaration de TVA ainsi que la gestion des salaires. Il est même possible de déléguer le traitement des courriers, la gestion des assurances et l’administration générale.
La fiduciaire effectue également les démarches en vue de l’obtention du permis de travail suisse ou de résidence des collaborateurs de l’entreprise. Bref, la Suisse reste l’un des meilleurs pays pour y créer une société commerciale et pour bénéficier d’avantages fiscaux.
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