Les huiles essentielles sont biodégradables, mais beaucoup sont toxiques. Actuellement, l’écologie est au centre de bien des préoccupations des Français. Adopter des gestes zéro déchet nous amène à nous tourner vers des solutions dites naturelles. Les huiles essentielles en font-elles partie, ont-elles un impact écologique, sont-elles de fausses amies pour l’environnement ?
Elles ont le vent en poupe
On utilise de plus en plus les huiles essentielles pour se soigner, se détendre, confectionner des produits pour la maison et l’on pense que c’est plutôt écologique et naturel.
- Et pourtant, l’industrie des plantes aromatiques et médicinales n’est pas aussi verte que l’on peut l’imaginer.
- Le bio, les produits écolos sont très appréciés des consommateurs.
- La production d’huiles essentielles mondiale a explosé ces dix dernières années.
- Cette réalité économique n’est pas sans conséquence pour notre planète.
- Les huiles essentielles sont des extraits végétaux issus de la distillation ou l’extraction mécanique des composés aromatisés présents dans une plante.
- Elles sont extraites soient des fleurs, des graines, des feuilles, des racines, des écorces selon les plantes utilisées.
- Le mode de production intensif, le pillage des écosystèmes pour la cueillette sauvage, l’importation des huiles des pays où la main d’oeuvre est à bas prix et les conditions de travail sont inhumaines ce sont des facteurs qui mettent en cause l’écologie.
Les huiles essentielles, de petits flacons ultra concentrés
On ne doit pas utiliser les huiles essentielles à tort et à travers, car certaines peuvent être toxiques ou irritantes. Pour les femmes enceintes, les jeunes enfants, les huiles essentielles sont déconseillées, car elles peuvent contenir des molécules perturbantes pour le développement des cellules. Quant à l’environnement, elles sont tellement concentrées qu’elles peuvent être toxiques si elles sont rejetées dans l’environnement. C’est notamment le cas des huiles d’agrumes. Il ne faut pas les mélanger dans des produits d’entretien.
Pour fabriquer un litre d’huile essentielle de rose de Damas, il faut plus de 4000 kg de pétales soit tout un champ de fleurs. Pour autant, il ne faut pas complètement les bannir, car elles sont bienfaisantes dans certains cas. Il convient seulement de les utiliser de façon responsable. Les huiles essentielles bio sont à privilégier ainsi que celles cultivées localement. Avant de les acheter, on s’assure que les plantes soient cultivées dans de bonnes conditions. Certaines marques se sont engagées dans cette démarche, Floranne, Landrôme, la Compagnie des Sens.
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